En 2017, le Qatar a adopté la Loi sur les travailleurs domestiques, qui fixe la durée maximale de la journée de travail, prévoit des pauses quotidiennes obligatoires, un jour de repos hebdomadaire et des congés payés. Trois ans plus tard, sur les 105 femmes interrogées par Amnesty International, 90 ont déclaré travailler régulièrement plus de 14 heures par jour, 89 travaillaient régulièrement sept jours par semaine, et 87 se sont vues confisquer leur passeport par leur employeur.
La moitié d’entre elles travaillaient plus de 18 heures par jour, la plupart sans un seul jour de congé. Certaines ont signalé ne pas percevoir la totalité de leur salaire, tandis que 40 ont raconté les insultes, les gifles ou les crachats. L’une d’entre elles a affirmé être traitée « comme un chien ».