Depuis 2013, le gouvernement éthiopien interdit pourtant aux jeunes hommes et femmes de migrer vers le Liban. Un pays régulièrement pointé du doigt par les associations de lutte contre l'esclavage moderne, en raison des nombreuses informations recueillies sur des violences généralisées à l'égard des migrantes éthiopiennes. Malgré ce constat édifiant, le gouvernement éthiopien se heurte au poids des familles et des communautés qui encouragent les jeunes femmes à migrer. " Il y a beaucoup de pression pour migrer. C'est d'ailleurs rarement une décision individuelle, mais avant tout une décision collective ", souligne le Dr Mehari, consultant international, expert en migration.