Maltraitance, passeports confisqués, congés refusés, salaires impayés, abus psychologiques et physiques… Soumises à la « kafala », un système de parrainage souvent assimilé à « de l’esclavage moderne », les travailleuses domestiques migrantes au Liban représentent le maillon le plus vulnérable de la société.
Avec la crise socioéconomique sans précédent qui frappe le pays depuis un an, la pandémie qui s’accélère et les explosions dévastatrices de Beyrouth, leurs conditions de vie se sont considérablement détériorées, et plusieurs se retrouvent désormais à la rue, sans la possibilité de rentrer dans leur pays d'origine.