Devant leur ambassade, les Bangladais assurent n’avoir désormais qu’une envie : partir!

Frappés de plein fouet par la crise, les travailleurs bangladais réclament l’aide de leur ambassade pour regagner leur pays.

La veille, quelques centaines de Bangladais s’étaient en effet regroupés devant l’ambassade, qui avait donné de nombreux rendez-vous. Des échauffourées avaient alors éclaté entre eux et les policiers. « C’est parce que vous frappez les femmes, vous les Libanais ! », s’insurge Shereen.

« Ils nous ont battus sans raison, raconte un jeune homme de 24 ans, qui assure se prénommer Hitler. Je ne suis là que depuis quatre mois. Je travaillais dans une compagnie de nettoyage. Quand la révolution a commencé, la compagnie a fermé. Mon garant qui m’avait pris mon passeport ne me l’a pas rendu. Tous nos passeports sont encore avec lui, et c’est l’ambassade qui doit les récupérer. Alors seulement je pourrai partir, en payant 500 dollars mon billet d’avion. Le problème étant que je n’ai pas de dollars. » Résigné, Hitler veut trouver un autre pays où il pourra travailler. « Ces policiers ne comprennent pas que nous avons des familles, des mamans qui comptent sur nous », ajoute-t-il. En partant, il assure qu’il reviendra vendredi.

French | February 6, 2020

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